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Les images de ce dossier ont le droit d'être utilisées dans la limitation du nombre présent grâce à l'aimable autorisation de M. Jean-Charles Condo, conjoint de Marie-Claude Morin (1953-2000). Toutes les utilisations qui pourraient être faites des images de ce dossier sans l'accord de M. Condo sont interdites en raison des droits de copyright et d'un minimum de civilité... Vous pouvez visiter le site consacré à Marie-Claude Morin où se trouvent la totalité de ses oeuvres, et contacter M. Condo par ce biais.

MARIE-CLAUDE MORIN
(1953-2000)

Présentation de Marie-Claude Morin

On trouve des oeuvres de personnes qui se disent "professionnelles" qui sont peu soignées, et des oeuvres d'amateurs où on voit un soucis particulier des détails. Le professionnalisme n'est pas un titre qui se décerne mais quelque chose qui se mérite : Marie-Claude Morin est, selon moi, professionnelle. Elle est née à Amqui, petite ville de Gaspésie (région du Québec), le 20 Juillet 1953 du mariage de Raymond Morin et Isabelle Roy. Elle a travaillé à l'Hôpital Notre-Dame (de 1974 à 1987) puis à la Résidence Mance-Décarie (de 1987 à 1999). Son engagement syndical l'a amené à participer à la rédaction d'une brochure intitulée "La Violence, c'est frappant" (guide sur la violence conjugale).
Elle est décédée à Montréal le 21 octobre 2000 en laissant dans le deuil son conjoint Jean-Charles Condo, ses frères Jean et Marc, ainsi que tout le reste de sa famille et amis. Certains d'entres eux ont tenus à lui rendre un hommage tel M. Condo qui a réalisé un site internet à sa mémoire où il expose les 174 oeuvres de Marie-Claude Morin, ou encore Ferenc J. Haraszti qui lui a dédié une image.

Marie-Claude Morin et son logiciel : Bryce

Pour créer ses images, Marie-Claude Morin utilise Bryce. Un jour, dans une librairie, elle a trouvé un livre technique et, en le feuilletant elle a tout de suite accroché. Ce programme lui permet de surmonter ce que son coup de crayon, qu'elle définit comme "pas très talentueux", l'empêcher de mener à bien : par ses images, elle cherche a exposer sa vision des choses et ses souhaits de ce qu'elle voudrait que les choses soient. L'utilisation de Bryce lui a permit de produire des images montrant ce qu'elle voyait, ce qu'elle pensait, et ce qu'elle était ; toutes les possibilités de ce logiciel de création permettaient ainsi de réaliser des rêves.

Elle a commencé avec une image assez traditionnelle de sphère "chromée" flottant au dessus d'un plan d'eau, et a affiné au fil des mois son utilisation jusqu'aux magnifiques images actuellement visibles après trois années d'utilisation.


Dans la liste des plus belles images de Marie-Claude Morin, on retiendra surtout celles de ses paysages dans lesquels la nature peut-être très impressionante. On voit ici des oiseaux aux formes très réalises, planants au dessus de l'eau ou posés ; la moindre aiguille de l'arbre contribue aussi à ce côté du réalisme de très grande qualité. Le plan de perspective classique de Bryce, dont l'eau tient souvent le rôle, se heurte à un petit îlot de forêts qui brise avec plaisir l'habituelle vue du logiciel. Nous noterons de même le reflet du soleil dans l'eau et les ondulations de celle-ci, du plus bel effet. Cette image introduit une certaine poésie et une beauté douce qu'on retrouvera dans bien des suivantes.

 

Concernant cette image de dinosaures ci-dessous, nous pouvons remarquer les teintes du ciel, encore dans une idée de douceur, et avec un fondu agréable. Avec une telle nature, qui n'aurait pas envi de faire un petit saut dans le temps pour retourner se prélasser dans le lagon ?


Dans certaines de ses oeuvres de la fin de l'année 1999 à l'année 2000, Marie-Claude Morin utilise des modèles de personnages convaincants comme cette femme que l'on retrouve suivant l'inspiration de l'auteur. Elle bronzera avec la même aisance sur une plage de sable rose qu'en étant portée par la main d'un rêve ou encore en s'évadant avec un homme par un vitrail (le sens de l'interprétation de l'évasion est personnel), ce modèle souvent utilisé est donc aussi souvent adapté à son environnement.


Chez Marie-Claude Morin on trouve, dans beaucoup d'images mais pas la totalité, un aspect très propre et soigné. En disant qu'elle faisait ce qu'elle aurait voulu que le monde soit, elle nous montre ce monde ne connaissant pas la saleté, assez lyrique et poétique. Lee banc avec ses fleurs, se reflétant dans une eau pure n'est qu'un détail de l'image et qui reflète pourtant à lui seul un bon nombre des autres images, comme l'eau magnifiquement bleu du lagon.

Dans certaines de ses images, comme celle d'une usine chimique, elle montre aussi la réalité, assez sale en elle-même. Cependant, dans cette nouvelle dimension semblant issue d'un Lamartine moderne, les éléments se montrent dans la forme de propreté et de pureté. Une sorte d'aspect du bonheur...


Cette image, réalisée en collaboration avec un autre artiste, est très sympathique sur l'utilisation des modèles de Poser, dont est par exemple issue la voiture. Simplicité rime agréablement avec efficacité.

Contrairement à la remarque dont certains m'ont fait part, il ne s'agit pas de Jawa de George Lucas (heureusement pour nous en un sens, vu l'écart de scénario qui sépare Lucas de Herbert...) mais de la représentation de Dune, véritable chef d'oeuvre de Science-Fiction.

On voit donc deux vers des sables montés par des hommes de Dune, avec le nuage de poussière qu'engendre un tel déplacement.

Vous pouvez aussi enregistrer cette image et augmenter chez vous la granulosité pour assister à davantage de réalisme du sable, qui a encore de légers problèmes de lissage.